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Il y a fort longtemps, dans un petit village entouré de montagnes, vivait un homme du nom de Maliko. Il était connu pour sa générosité et sa gentillesse envers tout le monde. Il avait une confiance aveugle en ceux qu'il considérait comme ses amis, et il était souvent vu en leur compagnie, riant et partageant de bons moments. Pourtant, une vieille femme sage du village, appelée Maman Lila, l’observait souvent de loin avec un regard pensif. Un jour, elle s’approcha de lui et dit : « Maliko, les yeux des poissons ne se ferment jamais, même quand ils dorment. Certains peuvent sourire devant toi, mais resteront toujours dangereux. Le rire n'est pas toujours un signe de joie. Sois vigilant. » Maliko, un peu perplexe, sourit en réponse. Il respectait beaucoup Maman Lila, mais il ne comprenait pas pleinement ce qu’elle voulait dire. « Merci pour tes conseils, Maman Lila, mais je pense bien connaître mes amis. Ce sont de bonnes personnes, loyales et sincères », répondit-il. La vieille femme hocha la tête doucement et ajouta : « Fais attention aux personnes silencieuses, celles qui ne disent rien mais qui observent tout. Elles peuvent avoir des intentions que tu ne devines pas. Parfois, celui qui te critique en privé, pour ton bien, est bien plus sincère que celui qui t’acclame en public par simple complaisance. » Maliko ne prêta pas beaucoup d’attention à cet avertissement. Il continua sa vie, partageant ses affaires avec ses amis, leur ouvrant son cœur et leur faisant une confiance absolue. Pourtant, derrière leurs rires et leurs mots d’encouragement, certains d’entre eux nourrissaient une jalousie secrète à l’égard de Maliko. Il avait réussi à monter un petit commerce florissant, ce qui attisait l’envie de plusieurs personnes, même parmi ceux qu'il croyait proches. Un jour, un projet important se présenta à Maliko : une opportunité d'expansion de son commerce. Naturellement, il partagea ses plans avec ses amis, espérant qu’ils le soutiendraient et l’aideraient à faire de ce projet une réalité. Mais au lieu de cela, certains d'entre eux, par jalousie, commencèrent à murmurer derrière son dos. Ils élaborèrent un plan pour saboter l’opportunité de Maliko, tout en continuant à lui sourire et à l’acclamer publiquement, prétendant être de bons amis. Un de ses amis les plus proches, Johnyco, avait toujours été critique envers Maliko, mais jamais par méchanceté. Il lui donnait des conseils durs parfois, lui disant les vérités qu'il n’avait pas envie d’entendre. Un jour, Johnyco apprit les manigances des autres. Au lieu de rester silencieux, il alla voir Maliko et lui dit : « Je t’ai toujours dit ce que je pensais, même si ça ne te plaisait pas. Aujourd’hui, je dois te prévenir, certains de ceux que tu considères comme tes amis ne veulent pas ton succès. Fais attention à ceux qui te flattent sans cesse, car ils cachent des intentions bien plus sombres que tu ne peux l’imaginer. » Maliko, choqué, n’arrivait pas à y croire. Comment ses amis, avec qui il avait partagé tant de moments, pouvaient-ils nourrir de telles intentions envers lui ? En investiguant discrètement, il découvrit que ce que Johnyco disait était vrai. Ses « amis » complotaient pour lui faire échouer son projet. Le cœur brisé mais reconnaissant, Maliko réalisa alors la sagesse des paroles de Maman Lila et de Johnyco. Ceux qui rient avec toi ne sont pas toujours heureux de ton succès. Parfois, les gens les plus silencieux ou ceux qui te critiquent sont ceux qui t’aiment vraiment, car ils te protègent des dangers que tu ne vois pas. Maliko se détacha alors de ces faux amis et s'entoura de personnes comme Johnyco, qui n'hésitaient pas à lui dire la vérité, même si elle était dure à entendre. Grâce à cette leçon, Maliko poursuivit son projet, cette fois avec prudence et discernement, entouré de véritables amis. Et il prospéra davantage, ayant appris que le vrai danger ne vient pas toujours de ceux qui te critiquent ouvertement, mais souvent de ceux qui te sourient sans sincérité. Le village retint cette histoire comme une leçon de vie : mieux vaut être entouré de personnes honnêtes, même critiques, que de vivre dans les louanges trompeuses de ceux qui n’ont que de mauvaises intentions. Le roi Kong a parler. Aimer, partager, commenter et abaonne toi.