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Buma ce 18 mars 1962 Bien chère petite sœur , Je reviens te trouver aujourd’hui pour que ma lettre arrive à temps pour te souhaiter une bonne fête de Pâques. Nous voilà déjà en plein Carême, pas plus qu'à moi j’en suis sûre, n’est permis le jeune. A chacune, n’est-ce pas, de profiter des petites occasions de mortification, surtout bien accepter celles que le Bon Dieu nous présente, en union avec ses souffrances. Et comment vas-tu toi-même ? Tu n’en parles jamais. Vous êtes en plein trimestre, rares sont les moments libres n’est-ce pas ? Je suis contente que tu sembles avoir quelques consolations de la part de tes grandes. Et les petites de troisième, sont-elles assez dociles ? C’est la classe de Françoise, c’est à un âge difficile ? Françoise et Monique marchent-elles bien aux études ? Et Monique , en quelle classe est-elle ? J’espère qu’elles restent de bonnes petites filles. Justement mardi dernier, j’ai eu le plaisir de recevoir une lettre de Marcelle, une bonne lettre et bien intéressante, je suis toujours bien contente de la lire. Elle me parle de son petit Jean, qui voudrait rentrer au petit Séminaire de legé. C’est un bon petit, mais il n’a pas trop de facilité pour les études, enfin, il est quand même dans la moyenne dit-elle et si le bon Dieu le veut, il faudra bien qu’il lui donne ce qui lui faut. Annette n’a guère le goût de l’étude, dit-elle. Elle me dit que Drienne est à peu près la même, Lui est-il arrivé de tomber encore comme une fois ? Je ne lui en ai jamais parlé. Marcelle dit que quand la petite Madeleine la voit, elle lui tend les bras pour qu’elle la prenne . Ces petites sont un bon passe-temps pour Drienne et une bénédiction, ne crois-tu pas ? J’ai reçu aussi une lettre de Manuel (Père) une bonne lettre, mais il est si paresseux, à s'y mettre .. Pourtant, ils vont bientôt faire les rentiers. Et enfin de Marie-Georgette : elle n’a pas beaucoup regretté le Pey, je pense, elle était déjà toute habituée à Paulx. Tu ne m’as jamais dit ce que tu pensais de son Jean. Et « chez nous » non plus. Elle me disait qu’ils se font tous deux 100 000 fr. par mois, Marie- Georgette 45 000 en faisant sa classe, je ne pensais pas qu’elle était si bien payée. Ils ne sont pas bien à plaindre tant qu’à cela. Depuis début février, nous aussi, nous avons repris le chemin de l’école , chaque matin depuis 7h30 jusqu’à 11h30, avec 15 minutes de répit à 10h. Les petites Sœurs, ont les commençantes , j’ai la 2ème et Sœur Marie Cyrilla qui à son diplôme , a les plus avancées . L’après-midi, les enfants travaillent dans les plantations avec les Petites Sœurs. Et nous, à la couture ( moi surtout) et autres travaux. Il y a une quinzaine de jours, nous avons eu la visite de Mère Marie Assumpta, elle est restée trois ou quatre jours avec nous. Elle avait apporté une bouteille de vin, qu’on apprécie, parce que très rare. Nous avons une très bonne Régionale. L’année prochaine ce sera le Chapitre. Comment va votre Mère Bernadette ? Bien remise j’espère. Quelques jours après, nous avons eu celle de Monseigneur. My dear Little Sister It is the last letter of Your sister. Accept my sincere condoleance. Sister Mary Cyrilla . le 26 mars 1962 J’ai le cœur lourd en m'asseyant, pour finir une lettre laissée inachevée par votre bien-aimée Sœur Marie de Loyola . Bien que j’ai la certitude qu’elle jouit maintenant de la vision béatifique . C’était vraiment une Âme “ Humble et oublieuse d’elle-même.” Qui détestait parler d’elle, ce qui est bien évident d’après cette dernière lettre d’elle. D’après votre lettre arrivée hier, vous semblez ne pas savoir que votre sœur n’allait pas bien depuis un moment et avait fait un séjour à l’hôpital avant de venir à Buma. Ici, elle était un peu mieux, mais jamais vraiment solide . Je vous écrirai plus longuement dans une autre lettre. Acceptez , je vous prie, mes sincères condoléances. Affectueusement Sœur Marie Cyrilla ( Supérieure de Buma ) A Sœur Marie Georgette de catholic mission /tangarare/British Solomon islands / Le 5 mai 62 - Père A de Theye J’aurais dû vous écrire bien avant cette date-ci. Je dois même avouer que je ne pensais pas vous écrire … Jusqu’au jour ( la semaine dernière.) que la Révérende Mère des Sœurs smsm me le suggéra… C’est bien sûr à propos du départ pour une meilleure vie, de votre sœur bien-aimée, Sœur Marie Loyola . Il est difficile pour nous de pénétrer dans les desseins de Dieu, qui l’ a appelée si tôt , mais il ne peut y avoir de doute, que c’était pour les meilleurs intérêts de notre Bien-Aimée Sœur elle même , vous savez comme sa santé était loin d’être bonne. Cela dont elle se rendait parfaitement compte a dû la rendre familière avec l’idée d’une mort qui pourrait lui arriver à tout moment. Le fait que le bon Dieu vous a demandé le sacrifice d’appeler votre chère sœur, avant qu’elle ait le temps de recevoir les consolations des derniers sacrements, ne dois pas trop vous attrister, ma chère Sœur. Je ne saurais pas une Sœur ou Missionnaire dans ce Vicariat, qui aurait pu être mieux préparée à paraître devant son créateur, que notre Sœur Loyola. J’ai travaillé avec elle, pendant des années, partagé avec elle, les joies, les soucis, les désenchantements de la vie Missionnaire, et j’ai toujours du admirer sa sérénité et son courage au milieu des difficultés. Je peux dire, sans peur d’être contredit, qu’elle a complètement réussi comme Missionnaire. Elle avait le don de discerner des vocations parmi ses filles et quatre d’entre elles sont maintenant des Religieuses, par la grâce de Dieu bien sur , mais après cela grâce à l'attraction de l’idéal religieux qu’elles voyaient, réalisée dans toute l’activité de notre chère Sœur Loyola Elle avait de la discipline parmi ses filles d’école, et savait très bien se faire aimer en même temps. Elle ne craignait pas sa peine, lorsqu’il s’agissait de l’école : les classes, les jardins, la couture. Je suis sûre qu’en son temps, les filles d Avuavu étaient les meilleures (mieux) habillées du Vicariat. Que la tristesse fasse donc place à la joie surnaturelle qui nous vient du fait que notre Sœur est certaine de recevoir la récompense que notre Seigneur a réservé à ses servantes fidèles et généreuses. Et, le fait aussi que vous avez encore eu le bonheur de la revoir en France, il n’y a pas si longtemps doit être pour vous une cause de consolation.. Je déplore moi-même le fait que je n’ai pas eu le plaisir de faire votre connaissance. J’ai essayé pourtant, il y a 10 ans, mais j’avais dépassé Torfou d’une quarantaine de milles lorsque nous demandâmes des renseignements… Je me rappelle comme Sœur Loyola était déçue lorsque je revins de mes vacances sans avoir visité sa sœur favorite. La Révérende mère me dit que vous parlez l’anglais parfaitement. Néanmoins, j’ai préféré m’exercer un peu en français. Que le bon Dieu vous bénisse, ma bien chère Sœur, et vous savez que mes prières et mémento se joignent aux vôtres pour prier le bon Dieu de ne pas tarder à donner à notre Chère Sœur, les joies du ciel. Bien vôtre en Jésus-Christ Père A . de Theye Soeur marie Assumpta De Tanagai a Soeur Anne carmélite le 16/06/1962 Chère sœur Anne, En mettant en ordre les livres de notre chère défunte , Sœur Marie Loyola, cette enveloppe avec timbres, tombée sous la main, sans doute c’était le désir de notre Sœur de vous envoyer ces timbres . Alors c’est avec plaisir que je le fais en son nom . Oui, vous savez, peut-être déjà que le Divin époux est venu à la rencontre de sa bien-aimée pendant son sommeil, la nuit du 21 au 22 mars . Quel choc pour nous toutes, mais surtout pour sa famille qu’elle aimait tant . Bien vôtre, en Jésus et Marie Sœur Marie Assumpta. Catholic mission Tanagai 26 mars 1962, de Sœur Marie Reine Vutulaka visale /Guadalcanal / Salomon islands . Suite au décès dans la nuit du 21 au 22 mars 1962. Ma bien chère Sœur Marie Georgette. Vous savez déjà que votre Chère petite Georgette n’est plus de ce monde . Le Divin voleur a fait une visite nocturne au Couvent de Buma dans la nuit du 21 au 22 mars, Et son choix s’est porté sur notre chère Sœur Marie de Loyola. Le Seigneur a fait un bon choix, sa petite épouse était prête à partir, prête à répondre à l’appel du maître. La mort n’aura pas surpris la Sœur. Elle l’ attendait on peut dire, Elle avait le pressentiment de sa mort prochaine. Est-ce en raison de sa santé précaire ? Peut-être. Car, sans être vraiment malade, notre Sœur était très fragile. A l’hôpital de Honiara où elle fit un séjour l’an dernier, les Docteurs ne lui trouvèrent rien de sérieux . Ils conseillèrent de combattre la malaria et l’anémie. A Buma Sœur Marie de Loyola trouvait une maison bien organisée, où elle pourrait avoir tous les soins nécessaires, et une nourriture abondante et substantielle. Mère Marie Assumpta lui enlevait la charge de supérieure locale pour alléger sa tâche. Toutes nous espérions, qu’après un séjour de quelques années a Buma , notre Sœur aurait retrouvé ses forces et durerait encore longtemps en Mission. Le Seigneur en avait jugé autrement, que son Saint Nom soit béni. Le bon Dieu a donc permis que je sois de passage à Buma pour revoir encore Sœur Marie de Loyola . Passer avec elle, sa dernière journée sur la terre, et non pas recevoir son dernier soupir, car c’est la Sainte Vierge qui l’a reçue . Mais ce fut ma consolation de lui joindre les mains. Rien, absolument rien ne pouvait faire prévoir une fin si subite. La journée du 21 mars, se passa comme les autres : la Sœur assista à tous les exercices communs . Elle fit sa classe comme d’habitude . Elle aimait tant faire la classe. Et comme elle aimait ses petites filles Salomonaises. ! À 4 heure l’après-midi, je la trouvais sur la véranda du couvent, pliant du linge. Je lui dis : « Sœur Marie Loyola, avez-vous pris votre goûter ? » Elle me répondit. « Non, ma Mère, je vous attendais, j’irais avec vous. » Et, ensemble au réfectoire, nous causions de choses et d’autres, tout en prenant notre goûter. La sœur pris une tasse de Milo, comme je le lui suggérais . Elle était gaie et bien naturelle . Après le goûter, je retournais voir les Soeurs Salomonaises puisque c’est la raison pour laquelle j’étais allée à Buma. Sœur Marie de Loyola, continua son travail, pris son bain et vers cinq heure et demie je la retrouvais à la chapelle, terminant son Chemin de Croix. Ensuite, elle vint s’asseoir auprès de moi pour sa visite au Saint- Sacrement. A 6 heure la cloche appelait les enfants à l’église pour la récitation du chapelet, auxquelles toutes les Sœurs assistent . La Sœur était là . Au souper que j'ai suivi, elle était là aussi. Pendant la récréation, Sœur Marie Cyrilla distribua le courrier aux Sœurs, Sœur Marie Loyola avait une belle lettre de Monsieur le Chanoine Levesque , elle l’a lue. Ce fut l’une de ses dernières joies, je n’en doute pas, car elle appréciait toutes les lettres de sa famille. Elle aimait tant sa famille. Elle continuera à aimer les siens et à prier pour eux. Après la récréation, la communauté se réunit pour la récitation des complies, ces belles prières qui sont la plus belle des préparations à la mort: « entre vos mains, Seigneur, je remets mon Âme » J’étais à côté de votre petite sœur, et nous priions ensemble. À la fin de la prière, chacune, prépare sa méditation et se retire dans sa cellule. Le lendemain, à 5h, Sœur Marie Cyrilla, comme de coutume, appelait la Communauté par un « Benedicamus Domino » auquel chaque Sœur répond « Deo Gracias ». Sœur Marie Cyrilla remarqua que Sœur Marie Loyola ne répondit pas. Elle appela de nouveau, pas de réponse. Elle entra dans la chambre et constata que notre Sœur n’était plus de la terre. Le maître de la vie et de la mort était passé par là. Mon Dieu que votre volonté soit faite. Le Père appelé, donna une absolution sous condition 128 à notre Sœur puis il alla offrir pour elle la Sainte Messe. Pendant la Messe, toutes les Sœurs s’entraidèrent à préparer notre Sœur et la revêtir de son costume religieux. Oh ! Qu’elle était jolie, sur son lit de mort. Je disais aux Sœurs : « on dirait une jeune fiancée qui va au-devant de l’époux » Un lit recouvert de draps fut préparé, et le corps déposé et porté à l’église, ou il resta exposé jusqu’au lendemain matin à 5 heures . Sœur Marie de Loyola était donc à l’église à 6 heure , comme d’habitude, pour la messe offerte pour le repos de son Âme . Et après la messe, les enfants des écoles et les gens des villages se succédèrent sans interruption pour prier et chanter, non seulement toute la journée, mais toute la nuit. Des milliers de chapelets furent récités pour l’Âme de notre Sœur. À 6h, le soir, le corps fut mis dans le cercueil, mais le cercueil laissé ouvert. Chaque fois qu’un groupe quittait la chapelle, on avait à cœur de passer près de la Sœur et de la regarder longuement. Elle était si mignonne, la mort n’avait pas altéré ses traits du tout . Elle semblait dormir. Son visage reflétait la paix et la joie. Même le lendemain matin à 5h, notre Sœur était la même. Et cela est tout simplement extraordinaire, comme me le faisait remarquer hier Mgr Stuyvenberg , En raison de la chaleur, les corps se conservent mal. Mgr disait avoir eu de tristes expériences avec d’autres défunts. Aussi, il n’en revient pas que nous ayons gardé le cercueil ouvert plus de 24 heures, sans que nous ayons remarqué, aucun signe d’altération. Sœur Marie de Loyola a vécu la devise Mariste « inconnue et cachée » Elle a été effacée jusqu’à la fin, elle est morte comme elle a vécu, sans faire de bruit. sa fille chérie. La Sainte Vierge nous montre qu’elle a reconnue notre petite Sœur pour Puisse notre Sœur, continuer au ciel à travailler pour la Mission qu’elle aimait tant, et pour sa famille chérie, dont elle aimait à parler, et dont elle était fière. Bien Chère Sœur Marie-Georgette, je partage votre douleur, et je demande au Seigneur, de vous consoler, vous et votre famille. Mais je ne peux pas entretenir des sentiments de tristesse, car ils ne seraient pas conforme à l’esprit de Sœur Marie Loyola. Et je suis si convaincue de son bonheur, que je ne peux que lui demander de nous continuer son aide et sa fraternelle affection. Le matin des funérailles, les 2 Messes furent également offertes pour l’me de notre Sœur. La seconde Messe fut chantée et précéda immédiatement les funérailles. L'assistance nombreuse est recueillie. Chants de toute beauté, juste comme aimait notre Sœur. Chère Sœur Marie Georgette, notre Mère Régionale vous enverra quelques petits objets, ayant appartenus à votre petite sœur, ce seront de précieux souvenirs pour la famille. Si vous désirez d’autres détails sur la Chère défunte , ne craignez pas de demander. Notre Mère Régionale est absente en ce moment, je suis sûre qu’elle vous écrira aussi, et Sœur Marie Gérald qui a si bien connu votre sœur. Toutes les sœurs de Tanagai se joignent à moi, pour vous redire notre sympathie, et vous assurer de nos prières pour toute votre famille. En Marie Sœur Marie Reine. Catholic Mission BUMA , MALAITA - Courrier du 30 Mars 1962 Ces mots résonnent encore à mes oreilles : “O Marie aimable “ refrain d’un cantique . Car chaque groupe d’enfants qui prenaient leur tour pour prier près de notre chère petite Soeur , chantait ce cantique , et c’était très beau . Toute la journée du jeudi et durant toute la nuit , il y eut toujours quelqu'un à dire le Rosaire et à chanter et deux Messes furent offertes le jeudi et deux autres le vendredi , c’était vraiment consolant , j’ai pris votre place , car je savais que vous voudriez que je fasse ainsi . Je n’entrerai pas dans tous les détails, car je sais que Mère Marie reine (la Supérieure) vous a déjà écrit. Mais il faut que je vous dise comme notre petite Sœur Marie Loyola paraissait belle , juste comme une enfant de Marie qu’elle était . Elle nous a quittés comme elle a vécu , sans aucun bruit ni tapage . Elle travailla jusqu’à la fin, et elle était à la récréation avec nous toutes , le soir d’avant sa mort . Naturellement , elle vous avait déjà dit qu’elle n’était pas très bien et avait mentionné que vous vous inquiétez pour sa santé . Cependant, nous n’étions pas préparées pour le choc reçu le matin de ce jour du 22 Mars . J”étais à Buma avec Soeur Marie Loyola depuis novembre , et j’aime à penser que ma présence lui fut une consolation comme nous avions vécue ensemble nous deux (plusieurs années) c’était plus facile de parler ensemble . Toujours elle me disait que le bon Dieu savait ce qu’il faisait et ce qui était bon pour nous et je pense que rien d’autre n’avait d’importance pour elle que la Sainte volonté de Dieu. Elle avait une grande dévotion à notre Mère Marie (la Vierge) et maintenant elle est heureuse d’être avec eux et elle veillera sur nous du haut du ciel , et nous aidera plus que jamais à présent . Je dois nous dire que ma Sœur Marie de Loyola me gâtait beaucoup , et voulait toujours faire des choses pour moi : après la lessive, elle se faisait un devoir de prendre mon raccommodage et de le faire pour moi, avant de plier les vêtements. En classe , elle était aimée par les enfants et elle les aimait tous , si vous aviez été ici, et vu les gens et les enfants prier auprès d’elle vous auriez su tout ce qu’ils pensaient de notre chère Soeur . Le soir d’avant sa mort, ma Sœur avait reçu une lettre d’un cousin Prêtre qui semblait lui avoir causé beaucoup de joie et de consolation elle m’avait souvent parlé de lui . Dieu fut très bon pour nous , durant cette lourde épreuve , car il permit que notre Soeur Marie Reine soit avec nous et notre soeur Marie Loyola était très contente de la voir et de lui parler .. J’étends mon affection et ma sympathie à tout le reste de la famille , Je me sens comme si j’étais l’un de vous , car ma Soeur toujours partageait ses lettres avec moi , et nous étions toujours heureuses quand de bonnes nouvelles arrivaient de quelque membre de la famille , aussi , comme je me réjouissais avec vous , j’ai du chagrin avec vous . Nous ne comprenons pas toujours les desseins de Dieu , nous ne devons pas les suspecter , car nous savons que ce qu’il fait est bien fait . Nous devons regarder plus haut que ce monde et nous réjouir avec notre chère petite Sœur qui est heureuse avec Dieu, je l’envie presque et espère être aussi prête qu’elle l’était quand le Seigneur m’appellera. Soeur Marie Gérald. CV Marie de Loyola SOEUR MARIE DE LOYOLA (Georgette Augustine Marie Charriau 1904 - 1962) Chronologie . 1904 - 9 Février Naissance à Paulx (loire inférieure) 44 Georgette , Augustine, Marie Charriau Fille d’Auguste Charriau et de Marie Prou . Le Pey - Saint étienne de mer morte 44 Frères et soeurs : -Emmanuel(1896) -Adrienne(1900) -Marie (1913) 1904 - 10 Février Baptême 1918 - Confirmation 1919 - 1920 Apprentissage de couturière chez Marie Talneau (Paulx) 1932 - 7 septembre lyon Début de son Noviciat à Sainte foy-lès- 1934 - 8 septembre Voeux temporaires à Ste Foy-lès- Lyon avec : S.Marie Odilia. Marie Hippolyte Marie Philomène. Marie Gisèle. MariePraxède Marie de la Présentation-registre de Professions Septembre -Octobre Séjour en famille 1934 - 19 octobre Toulon ou Départ de ces nouvelles Professes pour Elles s’embarquent sur la Vedova Soeur Marie de Loyola était destinée pour les Salomon du Sud ainsi que Marie Odilia -registre des Professions - 1934 - 18 décembre Arrivée à Wellington, Nouvelle-Zélande pour apprendre l’Anglais . Ruavatu - Île de Guadalcanal- Salomon du 1935 - 22 Novembre sud 1936 - Septembre 1937 - Septembre 1942 - Décembre Fut envoyée à Avuavu - île de Malaita Voeux perpétuels à Avuavu Evacuée en Australie suite à 1946 - 2 Avril guerre entre Etats- Unis et japon guerre aérienne- avions abattus sur l’île Retour à Avuavu , Salomon du Sud 1947 - Septembre Nommée supérieure 1952- 23 /24 Janvier 1952 - 2 Février 135 Avuavu détruit par un cyclone /tsunami Envoyée à Rokera 1952 - Juin d’Avuavu 1952 - 9 Août 1953 - 13 Février 1957 - Mai reposer 1957 - 4 Juin Noviciat 1957 - Octobre famille 1958 - Avril Torfou . mais 1958 - 11 Aout 1958 - 13 septembre Immaculée Après une retraite - nommée à Wanoni en attente de la réouverture école Départ pour Torokina -pour tester sa vue- A Avuavu avec Soeur Mary Gérald A Tanagai-île de Guadalcanal- pour se Quitte les Salomon pour un second - renouveau spirituel- en France Second Noviciat à Lyon suivi de vacances Reste un mois en famille est venue à et est restée deux jours voir sa soeur- crises de palu-. retour aux Salomon - TULAGI à Wanoni Bay -île de San cristoval - avec 2 soeurs et 2 filles de Marie nommée Supérieure 1961 - 27 Juillet malaita Tanagai pour hospitalisation à Buma -île de 1961 - 1 Novembre Buma -île de Malaita- Retraite 1961 - 19 Décembre Nommée à Buma 1962 - 22 Mars Décédée à Buma , dans la nuit -