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Kabasele akweyi na mayi L'histoire d'un rêveur déterminé à sauver Kinshasa de l'inondation urbaine Dans le quartier populaire de Masina, à Kinshasa, vivait Kabasele, un jeune ingénieur civil, passionné par les infrastructures et l’urbanisme. Depuis sa tendre enfance, il avait vu sa ville se dégrader, les rues se transformer en rivières après chaque pluie, et les quartiers sombrer sous des eaux boueuses. Les sacs plastiques, les bouteilles en plastique, et les déchets jonchaient les rues, bouchant les canalisations, obstruant les rares égouts, et aggravant une situation déjà critique. Kabasele avait grandi en voyant la douleur de ses voisins, de ses amis et de sa famille. Chaque saison des pluies, ils devaient déplacer leurs biens pour éviter qu’ils ne soient détruits par l’eau, et chaque fois, ils reconstruisaient sans savoir si la prochaine pluie allait emporter encore plus que ce qu’ils avaient perdu. Mais Kabasele ne voyait pas que des catastrophes ; il voyait aussi des opportunités, des espoirs, et surtout, des solutions. Le système d'égouts de Kinshasa : un héritage en péril Kinshasa, avec ses plus de 15 millions d'habitants, est une métropole qui a grandi de manière anarchique. Autrefois conçue pour accueillir quelques centaines de milliers de personnes, la ville étouffait sous le poids de l’urbanisation sauvage. Le système d’évacuation des égouts, autrefois fonctionnel, était désormais un vestige mal entretenu. Des quartiers comme Ngaliema et Kintambo, autrefois bien desservis, étaient aujourd’hui les premières victimes des inondations. Les anciens égouts, qui avaient été construits sous l'administration coloniale, étaient presque tous obstrués. Les fosses sceptiques débordaient, les canaux étaient bouchés par des débris plastiques, et l'eau stagnante devenait un terreau fertile pour les maladies. Kabasele connaissait bien ce problème, mais il était déterminé à changer les choses. Le rêve de Kabasele Un jour, alors qu’il rentrait à pied de son travail à travers les rues inondées de Limete, Kabasele eut une idée. Il se souvint de ses études d’ingénieur civil, où il avait appris les principes de la gestion des eaux pluviales dans les grandes villes. "Pourquoi Kinshasa ne pourrait-elle pas bénéficier d’un plan moderne de drainage comme dans d’autres capitales du monde ?" Il savait que ce serait difficile. Les autorités locales étaient dépassées par l’ampleur de la tâche, et la corruption freinait les progrès. Mais Kabasele était un rêveur. Il avait foi dans la force de la communauté. Il décida d’agir, d’abord à petite échelle. Il commença par son quartier. Mobilisation et espoir Kabasele commença à parler à ses voisins de la nécessité de nettoyer les égouts et de dégager les canalisations. Il organisa des réunions communautaires pour sensibiliser les habitants aux dangers des déchets plastiques. "Nous devons prendre soin de notre ville, sinon elle nous engloutira," disait-il. Petit à petit, son message passa. Les jeunes du quartier se mirent à nettoyer les rues. Ils débarrassèrent les égouts des déchets qui les bloquaient. Ils créèrent des fossés temporaires pour détourner l’eau en période de fortes pluies. Kabasele savait que ce n'était qu'une solution temporaire, mais c'était un début. Grâce à ses contacts et à son expérience, Kabasele parvint à obtenir des subventions d'une ONG internationale spécialisée dans l'environnement urbain. Avec ces fonds, il lança un projet pilote pour rénover les égouts de Masina. Des techniciens furent embauchés pour rétablir les systèmes de drainage, installer des grilles de protection pour empêcher les déchets de pénétrer dans les canaux, et surtout, éduquer la population sur l’importance d’un environnement propre et durable. Un avenir prometteur Les efforts de Kabasele portèrent leurs fruits. Quelques mois après le début du projet, les inondations dans Masina diminuèrent considérablement. D'autres quartiers commencèrent à imiter l'initiative, et bientôt, toute la ville de Kinshasa se mobilisa pour faire face au problème des inondations. Le rêve de Kabasele ne s'arrêtait pas là. Avec son succès à Masina, il fut invité à travailler avec la municipalité de Kinshasa pour repenser le plan d'aménagement urbain de la ville. Il proposa la construction de nouvelles infrastructures de drainage, ainsi que des politiques strictes pour la gestion des déchets. Il introduisit des technologies modernes, comme les bassins de rétention d'eau, pour prévenir les inondations, et il promut l'utilisation de matériaux écologiques pour les constructions futures. Kabasele : un symbole d'espoir Aujourd’hui, Kabasele akweyi na mayi (Kabasele est sauvé des eaux) est plus qu’une simple phrase. Elle est devenue un symbole de l'espoir et de la résilience de Kinshasa. Grâce à lui, des milliers de familles vivent aujourd'hui dans des quartiers plus sûrs, moins exposés aux inondations. La ville, bien que toujours confrontée à de nombreux défis, a entamé sa transformation vers un futur plus prometteur. L’histoire de Kabasele montre que, malgré les difficultés, une vision claire et une détermination sans faille peuvent transformer le destin d’une ville, même une métropole chaotique comme Kinshasa. Et maintenant, chaque fois que les pluies tombent, les gens se souviennent du rêve de ce jeune ingénieur qui, armé de foi et de courage, a sauvé sa ville des eaux. Cette histoire reflète la réalité de la situation à Kinshasa tout en mettant en lumière la possibilité d'une transformation positive grâce à des initiatives communautaires et à la volonté de s'attaquer aux défis urbains. Kabasele devient ainsi un symbole de motivation, incitant chacun à contribuer au renouveau de la ville.