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L’agenda toxique du Rwanda en République Démocratique du Congo Depuis des décennies, le Rwanda mène une campagne insidieuse visant à semer la discorde au sein des communautés parlant kinyarwanda en République Démocratique du Congo (RDC). Ce plan repose sur un objectif précis : diviser pour mieux régner. En encourageant ces communautés à voir leurs compatriotes congolais comme des ennemis, le Rwanda crée un climat de méfiance et de peur, favorisant la fragmentation de la société congolaise. 1. Le rôle de la division ethnique comme outil politique Le Rwanda, sous la direction de Paul Kagame, a utilisé la question ethnique comme un levier de pouvoir. En manipulant les communautés kinyarwandophones, souvent perçues comme proches du Rwanda pour des raisons linguistiques ou culturelles, Kagame alimente un sentiment d’exclusion. Cette stratégie vise à générer des tensions entre ces groupes et les autres communautés en RDC, affaiblissant ainsi la cohésion nationale. 2. Objectif : fracturer la RDC Cette stratégie de division sert un agenda plus vaste. L’objectif du Rwanda n’est pas seulement d’exacerber les tensions ethniques en RDC, mais aussi de déstabiliser le pays de l’intérieur. En affaiblissant l’unité nationale, Kigali cherche à maintenir son influence sur les régions frontalières riches en ressources, notamment au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, où l’exploitation minière illégale profite directement aux intérêts rwandais. Le chaos généré par ces divisions rend plus difficile pour le gouvernement congolais de reprendre le contrôle total de ces régions. 3. L’impact sur l’unité nationale congolaise Pendant des décennies, les Congolais de toutes origines ethniques, incluant les plus de 450 tribus qui composent le pays, ont cohabité pacifiquement. Le plan rwandais met directement en péril cette coexistence. En encourageant la méfiance entre Congolais, Kigali fragilise le tissu social et rend impossible tout projet de développement national inclusif. Ce climat de division sert également à justifier des interventions militaires du Rwanda sous couvert de protéger les communautés kinyarwandophones, alors qu'il s'agit surtout de protéger ses propres intérêts géopolitiques et économiques. 4. La manipulation du sentiment identitaire L'agenda du Rwanda joue également sur le sentiment d'appartenance. En instrumentalisant la langue kinyarwanda et les liens culturels, le régime rwandais tente de créer une identité alternative pour ces communautés, distincte de l'identité congolaise. Cette construction d'une nouvelle allégeance régionale ou transnationale vise à affaiblir leur intégration au sein de la nation congolaise, rendant ainsi plus facile pour Kigali d'exploiter cette population à des fins politiques. 5. Les réactions congolaises : unité contre la manipulation Les Congolais doivent comprendre que ces tactiques visent à les affaiblir collectivement. L’unité nationale reste la meilleure défense contre cette stratégie. Chaque Congolais, quelle que soit son origine, doit rejeter ce récit toxique et ne pas tomber dans le piège de la division ethnique ou communautaire. L’histoire montre que les grandes nations sont construites sur des fondations solides de diversité et de cohésion sociale. La RDC, avec sa mosaïque de cultures et d’ethnies, peut triompher de cette tentative de déstabilisation si elle reste unie face à ces manœuvres. 6. L’appel à la vigilance et à l’action Le peuple congolais doit rester vigilant et conscient de ces tentatives de manipulation. Il est crucial que le gouvernement de Félix Tshisekedi prenne des mesures concrètes pour renforcer l’unité nationale, tout en mettant en place des politiques inclusives qui intègrent toutes les communautés, y compris celles parlant kinyarwanda. Cela nécessite un travail diplomatique intense pour dénoncer l'ingérence rwandaise et des efforts internes pour sensibiliser les populations à l'importance de l’unité dans la diversité. Conclusion L’agenda du Rwanda en RDC est clair : diviser pour régner, déstabiliser pour exploiter. Mais cette stratégie peut être contrée par la cohésion nationale. En rejetant la division et en renforçant les liens communautaires, la RDC pourra non seulement résister à ces manœuvres, mais aussi construire un avenir plus fort et plus uni. L’unité est la clé pour repousser cette campagne de fragmentation orchestrée par Kigali et préserver la souveraineté du Congo.