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KATUMBI LACHE SES CHIENS Quand l’appel à la cohésion nationale a été lancé par le résistant Martin Fayulu, à partir des Etats-Unis, toute la presse congolaise a compris le message et ne s’en est pas offusqué dans des commentaires libres et diversifiés. Qui serait contre l’unité, la cohésion, une valeur dans les sociétés, les familles ? Une valeur sublime quand il s’agit de la nation. Par contre, la presse n’a pas apprécié le moment choisi, encore moins les partenaires en lice dans cette initiative. Un moment défavorable pour le politicien, lanceur de dialogue en parcours désertique et qui cherche une oasis de reprise politique. Les partenaires, un clergé englué dans les frondes contre le pouvoir et à la recherche des sponsors pour renflouer sa trésorerie qui frise la faillite, depuis l’instauration de la gratuité de l’enseignement. Pire, ce clergé est le bastion officiel des personnes ambiguës, controversées hypocrites, tribalistes, une engeance assimilable à la race des vipères dont parlait Jean-Baptiste d’heureuse mémoire biblique. L’appel à la cohésion nationale a eu des échos favorables auprès des inspirateurs, c’est-à-dire, l’Eglise catholique. Puis, le docteur Mukwege a donné de la voix. Il était partant. On s’attendait à voir le quarteron d’opposants se lever comme un seul homme et acclamer cette initiative pour reprendre du souffle et recruter de nouveaux membres. Hélas ! Silence radio chez le fougueux Sessanga, même fréquence de son de cloche chez le valeureux Matata Ponyo. La réponse qu’on n’attendait pas Monsieur Moïse Katumbi, lui, a lâché ses Cerbères, dont le porte-mallette, le sieur Olivier et l’homme à tout dire, même l’insensé, monsieur Diakese. Sans entrer dans des détails spécieux, au nom de leur leader, ces deux sbires ont refusé l’opportunité de se retrouver comme au bon vieux temps. Dans le style ampoulé qu’on lui reconnait, avec la teneur haineuse du souffleur qu’on connait, le message d’une fin de non-recevoir a resonné comme un pétard mouillé dans une salle insonorisée. Pas de dialogue. La cause était entendue et sans appel, s’il vous plait. Le roitelet de Kashobwe est contre le dialogue entre Congolais de père et de mère, qui veulent la paix sur leurs terres. A tout le moins, Moïse Katumbi n’a aucune envie de se mêler à des discussions où la situation du conflit à l’Est du pays risque fort d’être évoquée parmi les points qui seront inscrits à l’ordre du jour. Son grand Cerbère a utilisé la voix de stentor appropriée pour ce genre de déclaration et il s’est rabattu sur les réseaux sociaux pour élargir l’écho de division. Monsieur Diakese a martelé des inepties alambiquées du genre, « il faut d’abord que l’on soit dans une situation de normalité républicaine ». Il chutera lamentablement en traduisant l’humeur de son patron qui n’est pas concerné par une quelconque cohésion nationale. Ces épisodes suivis par le peuple congolais, démontrent à suffisance d’où leurs malheurs proviennent. Les politiciens congolais ne savent pas s’accorder, ils ne s’aiment pas, ils sont manipulés par les plus riches, comment pourront-ils sauver leur nation ? Les politiciens congolais ne cherchent qu’un repositionnement en leur faveur et non en faveur du peuple, sinon, ils auraient d’abord convenu à l’unisson de se rassembler et ne point tergiverser en discordes inutiles, en propos fallacieux et dilatoires pour réfuter toute idée de dialogue. Il y a eu beaucoup de dialogues en RDC, c’est vrai, mais ils étaient dans une vision d’unification et de compromis, même si des intérêts égoïstes étaient dissimulés. Le refus du dialogue a d’emblée dessillé les yeux du peuple congolais sur les enjeux de la sécurité de la RDC. Deux blocs opposés, dans l’opposition sont au coude à coude. L’un est hermétiquement résolu à maintenir le pays sous servitude étrangère pour acheminer son business à bon port et entrevoit le dialogue, comme une passerelle pour la paix et une meilleure traçabilité pour découvrir leur trahison et leurs magouilles. L’autre est hésitant, incapable d’arguer honnêtement, même s’il s’est prononcé pour rassembler les Congolais en vue de combattre un ennemi commun. Il n’a pas réussi à convaincre un peuple qui ne jure plus que par la prudence, la vigilance tous azimuts, résumé dans le slogan lingala « Lisso likolo ya lisso », c’est-à-dire, l’œil de cyclope au-dessus des yeux naturels. Le chiot enragé et lâché Dans le premier bloc, un certain Seth Kikuni tient absolument à se frayer du chemin après un cuisant échec dans les élections présidentielles où il avait fait piètre figure et s’était illustré en piètre figurant. Comme un chiot qui découvre la valeur de ses canines, monsieur Seth Kikuni ne se dérobe plus dans des apparitions bouffonnes. Dans la niche que lui a préparé monsieur Moise Katumbi, le voilà dans des aboiements stridents pour plaire à ses maitres. Il a choisi la tribune du clergé et la personne du président de la Conférence épiscopale nationale du Congo, Monseigneur Fulgence Muteba, pour transvaser ses opinions ou celles de son mentor. Après l’entrevue avec monseigneur Fulgence Muteba, il tient, cela va de soi, des propos séparatistes d’une incitation à la haine tribale entre Kasaïens et Katangais. Une initiative dictée à laquelle il a souscrit aveuglément aux injonctions de ses sponsors qui ne sont pas pour une république démocratique du Congo unie, et qui sont de cœur avec les Rwandais et leurs coalitions armées. Nous observons de l’immaturité incalculable dans les démarches de Seth Kikuni et une légèreté déconcertante pour quelqu’un qui a eu le toupet de rêver qu’il avait la trempe pour diriger un pays comme la RDC. Il a fait allégeance à Moise Katumbi, mais il dénonce des élections très chaotiques, oubliant que son maitre à penser possède une représentation dans les institutions de la république. Il a déclaré refuser le dialogue, mais dans l’enthousiasme juvénile, devant un micro tendu, il enchaine qu’il sera au dialogue afin de rencontrer le président Félix Tshisekedi, face à face et lui dire qu’il est incompétent. Le fils jaloux du père, un schéma œdipien bien connu. Jeune, Seth Kikuni a pensé que sa réussite dans la friperie turque allait le propulser sur la rampe décisionnelle de l’Etat congolais et, au lieu de commencer sur un palier moins tanguant, il s’est précipité dans le gouffre de l’échec le plus mémorable des élections présidentielles en RDC. Naïf, Seth Kikuni s’imagine dans la cour des barons de la prochaine république alors qu’il est en train de phagocyter déjà son nom, d’obscurcir les horizons d’une carrière de politicien, de stériliser ses idées avec une proximité rongée par la corruption et la frustration endémiques. Il ne fait pas preuve d’intelligence quand il boucle la question d’un dialogue national avec uniquement la personne du président Tshisekedi. Il manque effroyablement de nationalisme quand il ancre sa pirogue à côté des paquebots de Moïse Katumbi et de Fulgence Muteba, nostalgiques de l’exploit de Tshombe, dans l’éphémère sécession katangaise pilotée par les Belges. Atteint d’un larbinisme chronique, Seth Kikuni a montré au peuple congolais, ce qu’il est en vérité, un freluquet, un opportuniste prêt à toutes les sales besognes, pourvu qu’on ressuscite son magasin de friperies et de brodequins et qu’il puisse enfin relancer l’activité de ses boutiques dans la commune de Nsélé. Sans culture politique définie, limité intellectuellement, manipulable à souhait, nous le conseillerons de retourner à ses frusques, sans offense de notre part. La vente des friperies a une tendance haussière dans un pays comme le nôtre qui n’a pas d’industries textiles, il est mieux placé pour le savoir. Les portes des niches largement ouvertes… Est-ce un hasard, que pendant ces moments durant lesquels l’opposition s’oppose à elle-même, les partis de la plate-forme de l’Union sacrée lâchent aussi leurs chiens ? Hier, c’étaient les Forces du Progrès de l’UDPS, mises en accusation pour des actes de saccage repréhensibles, dans le temple de la démocratie, qu’est le Palais du Peuple. Aujourd’hui, c’est l’Union pour la Nation Congolaise, UNC de Vital Kamerhe qui présente officiellement sa brigade canine, appelée Bérets rouges, milice, experte dans la torture et assistée par les FVK ou les Fous de Vital Kamerhe. On est en plein délire et en droit de se demander qui seront les prochains chiens  des partis politiques ? Les ministres de l’Intérieur et celui de la Justice doivent interpeller ces délinquants embrigadés par des politiciens dans un procès public, pour que s’arrête la manipulation des jeunes à tous les niveaux, car, il y a péril en la demeure. Au revoir et au prochain podcast