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RDC : ENTRE LES FOUS ET LES FLOUS Il y a des fous qui traquent un propriétaire depuis des décennies. Eduquée à l’école de l’UBUNTU, celui-ci a essayé une batterie de mesures pour contenir les fous, passant de l’empathie à l’humanité jusqu’à céder une partie de sa parcelle, la plus ombragée pour que les fous s’y reposent et se remettent de leur pathologie. Hélas, le propriétaire l’apprendra à ses dépens. On ne se remet pas facilement d’une maladie mentale. Il n’y a pas de remède pour enrayer une maladie mentale. Cette pathologie a des variantes dont les plus endémiques s’appellent Passion RDC, Naïveté RDC, Politiquement correct RDC, Complicité RDC, J’y suis, j’y reste RDC. La liste n’est pas exhaustive. Les fous comme les flous sont nombreux en RDC. On identifie les flous artistiques, flous artisanaux, flous médiocres, flous intelligents, flous politiques, flous judiciaires, flous économiques. La liste n’est pas limitative. Grâce à cette pléthore des flous, tout se passe dans la confusion, mais aussi dans la fraternité, baignée dans une ambiance bon enfant. Le flou c’est l’apparence, ce n’est pas exactement ce que vous voyez. La RDC l’a appris à ses dépens, depuis les procès des cent jours, les élections des députés, des sénateurs et autres représentants du peuple. Les flous sont légion dans les tribunaux et parquets et leurs exécuteurs ont le sourire aux lèvres durant l’exécution de leurs forfaits. Parlons donc de ces deux termes qui ont mis le pays, les deux genoux à terre et le maintiennent le cou courbé, de honte, d’humiliations et des parjures banalisés. Les fous ont le même mode opératoire. Ils sont sains d’esprit pour engranger des relations fraternelles et de bon voisinage. Ils deviennent fous quand ils jugent le moment venu pour passer à l’action avec comme justificatif, leur code existentiel de l’UBWENGE. Ils savent rouler dans la farine, leurs frères et sœurs qu’ils n’ont jamais aimés. Ils se permettent les pires coups bas non permis pour prouver qu’ils sont rusés. Ils ne s’empêchent pas d’introduire leur culture criminelle basée sur les empoisonnements, les tueries aux armes blanches, les viols pour traumatiser les adultes et les familles, les pillages pour s’enrichir au détriment des autres qui hier, les avait recueillis et nourris. Ces fous ont été nourris par Mobutu, l’ancien président du Congo-Zaïre, grâce à l’entremise de leur émissaire et frère, le sieur Bisengimana. Ces fous ont été hébergés par le président Museveni quand ils étaient en cavale. Cela ne les a pas retenus de lui faire la guerre à Kisangani sur le sol des enfants de l’UBUNTU. Ces fous ont à leur actif le meurtre de trois présidents africains, dont deux du Burundi et un du Rwanda. Ils ont tenté de renverser l’actuel président du Burundi Ndayishimiye. Ces fous ne se limitent pas seulement à la RDC, ils étendent leurs actions dans le voisinage, et au-delà des frontières africaines, entrant dans toutes les interstices diplomatiques et militaires pour arriver à leurs fins, toujours négatives, égoïstes et Démasqués par le monde entier, les journalistes exhibent aujourd’hui le masque sanglant, qu’ils portaient en Afrique du sud, quand ils ont tué et kidnappé des opposants à leur cause. Le masque qu’ils portaient en Belgique, en Australie, au Canada, aux Etats-Unis, en France, au Kenya, en Tanzanie, en Zambie, au Mozambique, en Ouganda, au Royaume -Uni. Dans ce dernier pays, un adolescent de dix-sept ans, de nationalité rwandaise, éduqué dans la philosophie belliqueuse de l’UBWENGE a tué au couteau trois enfants, copiant ainsi le modèle de ses parents qui ont commencé le même boulot en RDC. La répression extraterritoriale a sa base en RDC et au Rwanda aussi où les opposants meurent dans des circonstances toujours non élucidées. Rappelez-vous, les ingrédients de l’UBWENGE, la fourberie et la ruse qui, additionnées à la folie apparente, dépénalisent le fou. Amener un fou à la cour n’est pas logique. Il faut traiter sa folie, pas l’acteur de celle-ci. L’UBWENGE pense avoir tout prévu. Mais, chaque chose a une fin. La Belgique l’a compris en refusant l’ambassadeur rwandais sur son territoire. Le Congo Brazzaville va bientôt expulser de ses frontières, l’ambassadeur rwandais qui n’est plus en odeur de sainteté avec le peuple congolais de Brazzaville, à cause de son arrogance affichée. Les fous qui ne finissent pas dans un asile, auront tôt ou tard une tombe, taillée à leur mesure. Les flous et leurs contournements variés en RDC Dans le domaine diplomatique, nous l’avions prédit, les assises étaient piégées. Les représentants de l’UBWENGE avaient un agenda, auquel il fallait souscrire pour entrer dans leur logique de vainqueur. Les dés étaient déjà pipés. Il est simplificateur de regarder cette guerre au travers de la diplomatie ou de l’aspect militaire. Nous l’avions dit, c’est aussi une guerre avec des flous spirituels. Les victoires de la partie adverse à chaque cessez-le-feu ou un appel de trêve relèvent plus des tactiques diaboliques des ténèbres que des stratégies militaires. Heureusement que l’obscurité ne dure pas éternellement et s’efface à l’apparition du soleil. Nous regrettons qu’un homme comme monsieur Christophe Lutundula, mieux renseigné sur cette partie de l’Est, mieux informé de la nature des Congolais de l’Est, englués depuis des décennies par la nébuleuse UBWENGE, ne soit pas parvenu à sortir d’une torpeur nocive dans ses actions diplomatiques et politiques. Puisque nous parlons de l’Est, un autre flou artistique provient de la Monusco. Celle-là qui a fait le lit des agresseurs et a trahi les Congolais qui lui renouvellent un mandat jusque l’année prochaine, avec l’accompagnement d’un contingent kenyan. Si cette information est avérée, la RDC a des sérieux problèmes de souveraineté et de mémoire. Ce flou est tout simplement artisanal, car si le soldat kenyan a changé de tenue, il n’a pas jeté le code appris hors des casernes. Un code connu dans l’UBWENGE. Au gouvernement congolais de ne pas se laisser berner une fois de plus, et de prendre le temps de relier les évènements récents. Est-ce que c’est une coïncidence que les Kenyans arrivent sur le sol congolais, quand l’armée rwandais refuse de le quitter ? Les flous sont encore perceptibles du côté de la justice. Depuis que le ministre Constant Mutamba a lancé sa croisade, nous lui avions dit de faire attention à la ruche des abeilles qu’il veut secouer. Quand le ministre Mutamba déclarait, « moi, vous ne m’aurez pas », devant les menaces des acteurs de l’appareil judiciaire. C’était un langage vêtu de flou artistique. Il aurait pu tout simplement dire : Moi, vous ne m’aurez pas, comme vous avez eu les autres… La logique est au bout de la phrase. La scène réaliste du président du Conseil supérieur de la Magistrature calmant les ardeurs des magistrats, avec un ton doucereux et paternaliste est un autre flou qui présage une bataille des ombres dans les jours qui viennent. Surtout que le ministre n’a pas terminé sa lancée, malgré le message pacificateur. Il continue de fouiner et il a mis à jour les malversations de quelques greffiers et secrétaires des parquets. Ces fonctionnaires de l’appareil judiciaires sont, sans offense, ce qu’on peut appeler le menu fretin. Au-dessus d’eux, des juges, des avocats, des magistrats, des procureurs, bref, ceux qui sont la chaine hiérarchique, sont en droit de s’inquiéter, de trembler, de menacer, de se prêter au chantage. Si l’on ne prête pas attention, des disparitions vont bientôt s’ensuivre, peut-être, des actes crapuleux, pour fermer la bouche à ceux ou celles qui en savent trop et peuvent cracher le morceau. Un dernier flou a apparu dans une église du quartier Kenya dans la ville de Lubumbashi où quelques profanateurs ont interrompu un culte. Ils ont passé à tabac les fidèles et ont emporté leurs biens. Des actes de vandalisme et de terreur pendant la messe, c’est une première dans un pays où la religion est l’abri le plus sûr et le plus hospitalier. Que s’est-il donc passé pour que le pacte soit rompu aussi brutalement par des supposés anarchistes ? Les allégations de tribalisme sont insinuées, des noms sont cités et parmi ceux-ci, des puissantes personnalités du clergé récemment nommés. Le plus flou de l’affaire est que ces personnes ne jurent que par la partition du haut-Katanga. Les flous comme les fous ont en commun leur dangerosité latente et présente.