Read Aloud the Text Content

This audio was created by Woord's Text to Speech service by content creators from all around the world.


Text Content or SSML code:

MONKEY POX EN RDC : INTOX, COMPLOT ET BUSINESS. L’actualité médicale en RDC, ces derniers temps, planche sur l’épidémie du Mpox ou le Monkey pox, la variole du singe. Cette maladie causée par la consommation des viandes boucanées et aujourd’hui, transmise par des contacts physiques alerte timidement l’opinion nationale congolaise. Peut-être parce que les populations connaissent déjà cette maladie qui avait apparu en 1957 à Basankusu dans l’Equateur ou peut-être parce qu’elle n’est pas encore arrivée au seuil des maisons des habitants de Kinshasa, la grande mégapole. Le peuple congolais a souvent la mauvaise habitude de railler et d’ignorer ses malheurs, pour camoufler son impuissance et rejeter la faute aux autorités. Pourtant, la maladie a atteint des proportions dangereuses et toutes les provinces à l’heure actuelle seraient touchées, d’après le ministère de la Santé. Le ministre de la santé a fourni les chiffres des cas identifiés, estimés à quatorze mille nonante et une personnes ; les décès s’élèveraient à cinquante et une personnes. Parmi les provinces les plus touchées, il a cité l’Equateur, le Sud-Kivu, le Nord- Kivu, le Sud-Ubangi, la Tshuapa, le Sankuru, la Tshopo et la Mongala. D’après le ministre, les actions sont en cours pour la prise en charge médicale gratuite des cas Mpox. On est presque tenté de conclure, « Circulez, il n’y a rien à voir. » Que non ! Il y a quelque chose à voir. Il y a quelque chose d’intriguant dans cette épidémie qui capture l’attention soudaine des médias occidentaux et des annonces des organisations et agences internationales focalisant leurs informations sur la RDC. Il y a quelque chose de surprenant à l’écoute de ces versions vraies ou fausses autour de la variole, du vaccin de la variole, du virus de la variole, des virus de la variole, des cousins du virus de la variole conservés puis, recréés dans des laboratoires, bref un imbroglio qui doit surement servir à des particuliers et à des multinationales évoluant dans les domaines pharmaceutiques, épidémiologiques, sanitaires et tutti quanti. Autant dire que la RDC n’est pas sortie de l’auberge. Les attaques contre elles surgiront de n’importe quel secteur, dans n’importe quelles circonstances. Elle n’a pas d’excuses, car tout le temps rappelée à la vigilance. La RDC est ciblée comme une nation riche mais qui tarde à faire allégeance à des maitres étrangers, quand on constate comment les puissances du monde tournoient autour d’elle comme des abeilles autour d’une ruche. Le Mpox, l’occasion de l’intox et du complot Les épisodes d’intox en RDC n’en finissent pas, depuis que le Rwanda a libéré son armée numérique. Des informations sont larguées à longueur de journée avec leur charge de ruse, de découragement, de désinformation et de méchanceté. Le Monkey pox n’échappe pas à cette vague de désinformation communicationnelle. Si elle ne vise pas directement la RDC, elle reste dans le contexte de la variole, suscitant de l’intérêt pour les pays touchés actuellement par l’épidémie de la variole de singe. Dans un magazine sur la santé, une journaliste avoue que des chercheurs canadiens ont conservé et recrée dans leurs laboratoires, les virus de la variole. Ce qui nous remet en mémoire l’aventure de la Covid-19 qui aurait été un virus conservé en laboratoires chinois, grâce à des pangolins choisis pour cobayes. Et nous savons comment les versions se sont coudoyées pour noyer la véritable origine de cette pandémie qui a aidé le monde asiatique et occidental d’éliminer des millions d’humains et de fournir a de grandes usines pharmaceutiques, l’occasion de bourrer leur trésorerie. Imaginons que les virus de variole recrées aient été libérés depuis longtemps, ailleurs qu’au Canada, bien sûr. Et comme ces fameux virus se modifient au contact d’un autre climat et qu’ils se renforcent ou s’affaiblissent, on est parti pour un autre épisode Covid-19, avec les variantes d’usage. Est-on loin de l’intox tant il est vrai que si l’OMS a affirmé l’éradication de la maladie infectieuse appelée variole, causée par le virus de la variole, l’organisation n’a jamais déclaré que le virus de la variole n’ait jamais été éradiquée. Une situation qui laisse la porte ouverte a toutes les supputations, comme le souligne la journaliste Elsa du Magazine Science et Vie Tv qui révèle que les chercheurs canadiens ont en fait, recrée un cousin du virus de la variole, surement plus mortel et dont l’apparition aurait des conséquences dramatiques. La journaliste parle seulement des laboratoires canadiens, mais les plus grands laboratoires actuels, spécialistes des épidémies se retrouvent aux Etats-Unis et en Russie. Les premiers ne sont plus tendres avec la RDC. Les derniers sont derrière les avantages que peuvent leur procurer les minerais stratégiques contenus dans le sous-sol congolais. Dans ce chapitre d’intox, relevons un narratif commun qui revient inlassablement dans la presse occidentale s’agissant de l’épidémie de la variole du singe, le Mpox. Les alertes au Monkey pox en RDC par Le Soir, RFI, Le Monde, Tv5 Monde et même les sites de Médecins sans Frontières et l’OMS tournent autour du même synopsis : il n’y a aucun signe de ralentissement de l’épidémie de variole du singe en RDC. Celle-ci augmente de façon exponentielle. Curieusement, le directeur général de l’OMS, qui doit bien connaitre l’Afrique quand il la met en garde contre cette épidémie, cite exclusivement la RDC, tout en insistant que dans ce pays, il y a une poussée endémique d’une nouvelle souche plus mortelle du virus. Il ne nomme aucun autre pays touché, même les quatre pays frontaliers de la RDC et l’Afrique du sud, aussi affectés. L’intox et la théorie de complot sont associés et visibles dans ce discours de monsieur Tedros Adhanon Ghereyesus de l’OMS. Faisons donc le lien entre lui et monsieur Bill Gates de Microsoft pour sentir une odeur de moisi. Continuons avec ce fil d’Ariane en évoquant Maitre Gims, le musicien congolais, relatant la tentative de Bill Gates de lui confier la charge d’une vaccination en RDC. Apres le refus de maitre Gims, l’épidémie du Mpox s’aggrave et les besoins en doses de vaccin s’imposent. Tedros Adhanon et Bill Gates se connaissent et nul n’est sans ignorer que l’OMS survit grâce à un appui financier important de l’association Bill and Melissa. Quand l’OMS cherche des pandémies à éradiquer ou à créer, elle compte sur le philanthrope Bill Gates, la star des complots pour l’extinction progressive de l’humanité, dont l’ex-épouse orientait le dépeuplement en Afrique par une planification familiale. D’autres faits corroborent cette fumée conspirationniste dans l’incohérence des chiffres et des dates qui sont fournis par l’organisation Médecins sans Frontières, l’OMS et le gouvernement congolais. Quelques fois, le bon sens est sérieusement écorché cinq cent quarante-huit morts. Business, business… Pendant que le docteur Muyembe prépare un vaccin, l’antiviral Tecovirimat, dans les laboratoires de l’INRB, sur Huileries, à Kinshasa qui pourra être effectif dans trois mois ; Pendant que la RDC s’apprête à homologuer en urgence deux vaccins élaborés au Japon, et un traitement pour endiguer l’épidémie du Monkeypox, le réseau a commencé à fonctionner comme pour toute entrée sur le marché public, des épidémies. Tous les maillons de la chaine sont en pleine activation. Le maillon MSF des Médecins sans Frontières plaide pour que les doses arrivent très rapidement en masse en RDC et dans les pays touchés. L’Agence de santé de l’Union africaine Africa CDC annonce qu’il faut au moins dix millions de doses de vaccin pour satisfaire le continent africain. L’OMS encourage les fabricants à augmenter leurs productions et demande aux pays comme les Etats-Unis et l’Union européenne à faire des dons dans leurs stocks, s’ils ne connaissent pas des flambées actives. L’OMS n’oublie pas ses amis de la Fondation Bill and Melissa Gates. Il leur lance un appel afin qu’ils financent l’intégralité de la riposte à la Mpox. Le gouvernement congolais a enclenché une mobilisation des ressources financières auprès des partenaires. Au ministère des finances de la RDC, un premier décaissement a eu lieu ce mercredi vingt et un aout, dans le cadre du déblocage de fonds d’urgence prévu dans la fourchette de six à dix millions de dollars. Nous espérons que les décaissements en mode urgence ne vont pas ressusciter des souvenirs encore frais de la propension des responsables Congolais à se servir sans embarras aucun, surs d’être arrêtés bruyamment et relâchés discrètement. Dans ce registre financier, il faut rappeler les paroles sibyllines du ministre de la Santé insistant lors du point de presse avec les journalistes, que les doses de vaccin sont très, très chères. Il y aura donc des pays qui vont apporter de l’aide en argent et en doses de vaccin contre la variole du Mpox. Dans ce cadre, les Etats-Unis ont promis cinquante mille doses pour un montant faramineux de quatre cent vingt-quatre millions de dollars, alors que la Grande-Bretagne a annoncé un appui financier de quatre millions de dollars pour lutter contre le Mpox et le choléra. Ne nous voilons pas la face, les Congolais aiment profiter des situations malheureuses de leurs frères et sœurs, et l’aide internationale est une aubaine pour eux. Cette assiette financière sera une cible des vautours, espérons que des mesures préventives sont anticipées autour des futurs gestionnaires de cette manne salvatrice pour éviter le pire. Au revoir et au prochain podcast.